mardi 20 septembre 2011

Blaise-Benjamin Durocher (1739-1821)

(Cinq-fois-arrière-grand-père)
Blaise-Benjamin est née le jeudi 19 mars 1739, à Longue-Pointe et baptisé le vendredi 20 mars 1739 dans la Paroisse Notre-Dame à Montréal. Acte de baptême
Il est le fils de René-Joseph Durocher et Marie-Louise-Catherine Juillet (1710-1743). 
Blaise est décédé le 2 octobre 1821, âgé de 82 ans, à Saint-Antoine-sur-Richelieu.
 
Blaise-Benjamin épousa Geneviève Marchessault, le mardi 16 juillet 1765
Contrat de mariage.
 
à l'église Notre-Dame-des-Anges, Hôpital général de Québec. 
http://eglisesdequebec.org/ToutesLesEglises/NotreDameDesAnges/NotreDameDesAnges.html

Geneviève a eut l’occasion de venir à Saint-Antoine, soit en visite chez sa tante Geneviève et son oncle Thomas Paradis, soit pour assister sa tante lors d’accouchements ou à ses funérailles. L’année suivante de la mort de sa tante Geneviève, la voilà mariée à Québec à Benjamin Durocher, déjà fixé à Saint-Antoine-de-Chambly depuis 1761.  Le couple aura quatre enfants vivants. Malheureusement, Geneviève meurt en couches à l’âge de 29 ans, dimanche le 18 mai 1777 à 8 heures du matin.
Geneviève Marchesseault est la grand-mère de Eulalie Durocher (La Bienheureuse Mère Marie-Rose), 
Son frère Christophe Marchesseault est le grand-père du patriote Siméon Marchesseault.
La Maison des Durocher fut construite vers 1725 et subsista jusqu'en 1885. 
Recensement de Saint-Antoine-sur-Richelieu (1765) ; occupant la résidence : 1 homme (Blaise-Benjamin), 1 femme (Geneviève Marchesseault), 2 domestiques de sexe masculin âgés de plus de 15 ans. (Olivier et Louis) ses neveux. Par la suite la maison sera reprise par Olivier Durocher.

Les 7 enfants du couple :
1- Marie-Amable Durocher née le 11 juillet 1767
2- Marie-Geneviève-Françoise est née le 10 novembre 1768 et décéda en 1830. 

    (mère de Marie-Rose, la Bienheureuse ). 
Baptême d'Eulalie Durocher 1811
Une Fleur du Richelieu
Elle épousa son cousin germain Olivier-Amable Durocher (fils de Olivier Durocher et Marie-Louise-Angélique Courtemanche). Après la mort de sa mère, elle ira vivre chez sa tante Marie-Anne Mauvide , seigneuresse de l'Île d'Orléans. Elle fit son éducation chez les Ursulines de Québec. Instruction et éducation furent soignées. Pendant les vacances sa tante la menait dans le monde.
3- Monique est née en 1772 à Saint-Antoine-sur-Richelieu et décéda le 7 avril 1850. Elle épousa le 5 octobre 1789, à Saint-Antoine-sur-Richelieu, Jean-Baptiste Archambault.

4- Marie-Joseph Durocher née le 12 janvier 1773 et décède le 3 octobre 1773.
5- Jean-Baptiste est né le 23 avril 1774, il épousa Marie-Françoise Courtemanche (sœur de Marie-Louise-Angélique Courtemanche) le 9 juillet 1797 à St-Antoine-sur-Richelieu. 

2 enfants de cette union: 
Benjamin-Louis est né en 1797, Patriote qui a été tué le 23 novembre 1837 à la bataille de Saint-Denis , la seul et unique Victoire des Patriotes. 
Jean-Baptiste Eusèbe (Patriote de St-Charles) est né en 1807 et épousa Césarie Fournier le 7 novembre 1842 à Beloeil.
6- Étienne (menuisier-charpentier) est né le 14 mai 1775 et décéda le 12 août 1847. (4 fois mon arrière-grand-père).

7- Olivier-Antoine est né 20 avril 1777 et décède 20 juin 1777.
Église Saint-Antoine-sur-Richelieu: 19 septembre 1769, la deuxième cloche est baptisée Joseph-Geneviève, en l'honneur du curé de Contrecœur, Joseph Martel et de Geneviève Marchessault, la marraine.

La vie de couple de Blaise-Benjamin et Geneviève ne dura seulement que 12 ans. Après le décès de Geneviève, de 1777 à 1807 (de 38 à 68 ans) Blaise-Benjamin est célibataire, mais aura un fils d'une mère inconnue, Benjamin-Louis (1797-1837) Patriote tué à la bataille de Saint-Denis.

Blaise-Benjamin épousera en deuxième noces Marie-Cécile Ledoux (née le 26 mars 1748), à Saint-Roch, Contrecœur, le 16 novembre 1807. (aucun descendant). 




Brève histoire de Saint-Antoine-sur-Richelieu

La paroisse Saint-Antoine-de-Padoue a été érigée en 1750 et son territoire qui avait été détaché à l'origine de la seigneurie de Contrecœur, elle comptait déjà environ trois cents habitants. En effet, les premières terres furent concédées par le seigneur François-Antoine Pécaudy de Contrecœur en 1724 et la paroisse naissante prit le nom de Saint-Antoine en l?honneur de son seigneur. Parmi les premiers colons qui se sont établis sur les rives du Richelieu on retrouve, entre autres, des Archambault, Courtemanche, Allard, Durocher et dans cette famille, l'ancêtre de la Bienheureuse Mère Marie-Rose , Fondatrice des Religieuses des Saints Noms de Jésus et de Marie.
La Guerre de 7 ans (1756-1763), notons tout de même que grâce à la volonté des francophones qui restèrent en Nouvelle-France, et qui se sont battus sans faillir, ils ont réussi à imposer leur langue, leur religion et leurs coutumes. Grâce leur soit rendue, car ils ont été les pionniers du Québec actuel. Ils ne faut pas oublier tous les francophones des États-Unis qui gardent une certaine nostalgie, et font beaucoup pour garder un peu de leur patrimoine. La bataille des plaines d'Abraham a eu lieu le 13 septembre 1759. Montcalm a été blessé trois fois et est mort le 14 septembre. Il a été enterré dans le jardin de clôture du couvent des Ursulines, à Québec.

Théotiste Cottard épousa le 12 janvier 1767 à la paroisse de Saint-Antoine-sur-Richelieu le Capitaine Antoine Paulin (ami proche de Louis-Joseph Montcalm ). Deux des invités qui ont assisté et signé le certificat de mariage en tant que témoins, étaient Sieurs Blaise-Benjamin et René-Amable Durocher . Il est possible que le fils d'Antoine et Théotiste, a été nommé Amable d'après ce Sieur. 



Les Événements de 1837,  Saint-Antoine-sur-Richelieu a également participé activement au mouvement des Patriotes. Le jour de la bataille de Saint-Denis, le 23 novembre 1837, le jeune George-Étienne Cartier et son cousin Henri rassemblèrent une centaine d'hommes d'ici et des environs qui traversèrent la rivière dans le bac du passeur Roberge, sous les tirs ennemis, pour aller prêter main-forte aux habitants de Saint-Denis. En 1837, George-Étienne Cartier fut l'un des membres les plus ardents et les plus enthousiastes des Fils de la Liberté . On l'appelait ? Petit George ? et on chantait ses chansons. Les Fils de la Liberté ne se réunissaient jamais et ne paradaient jamais dans les rues de Montréal sans chanter : Avant tout, je suis Canadien. On aime bien ici rappeler qu'il s'agit non pas de la victoire de Saint-Denis mais de celle de Saint-Antoine. Quatre Antoniens furent tués ce jour-là dont Benjamin-Louis Durocher.
 
Peu de temps auparavant, le 14 septembre 1837, les femmes de Saint-Antoine avaient organisé un dîner champêtre afin de marquer leur appui à leurs maris, leurs fils ou leurs frères patriotes. Cet événement, dont le récit parut dans le journal La Minerve, regroupait près de 400 personnes. La Société historique et culturelle de Saint-Antoine-sur-Richelieu fait revivre cette tradition et organise à chaque année un dîner communautaire au cours duquel on souligne les réalisations de femmes de Saint-Antoine-sur-Richelieu qui ont particulièrement marqué leur milieu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire