Son nom de baptême est Marie Marthe Philomène Goupille
(arrière-arrière-arrière-grand-mère de Daniel)
MARTHE GOUPILLE
Marthe est née et
baptisée le samedi 28 janvier 1837, à la Paroisse Sainte-Famille-de-Boucherville, Boucherville. Elle est la fille de Joseph Goupille (menuisier) et de Marie-Marguerite Pilet (Pilette).
Le parrain est François Pilette et la marraine Charlotte Joachim.
Marthe est décédée le 29 avril 1913, âgée de 76 ans, à Montréal.
Elle a été inhumée au
Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, section P lot:02218
Marthe a été mariée deux fois.
Elle a épousé Cléophas Durocher et Jean Joseph Elzéar Sauvageau.
Le couple Durocher/Goupille n'aura duré que 7 mois et 26 jours, et un fils, du nom de
Cléophas-Georges Durocher (arrière-arrière-grand-père de Daniel) est né le samedi 31 mars 1855, 1 mois après le décès de son père.
Cléophas est né et
baptisé le dimanche 18 janvier 1835, à la
Paroisse Immaculée Conception, Saint-Ours. Il est le fils d'Étienne Durocher et de Marguerite Papillon. Cléophas était carrossier, voiturier. Cléophas est décédé et
inhumé le mercredi 31 janvier 1855, à l'âgé de seulement 20 ans, à la Paroisse Sainte-Famille-de-Boucherville. Malheureusement il n'aura jamais connu son fils.
Marthe Goupille épousera en seconde noces
Jean Joseph Elzéar Sauvageau est né vers 1835, à la Notre-Dame-de-Québec, Québec.
Il est le fils de Jean Sauvageau et de Delphine Defoy.
Jean Joseph Elzéar était artiste-photographe et daguerréotype.
Jean Joseph Elzéar est décédé le dimanche 1° août 1909, à environ 74 ans, à Montréal.
Il a été inhumé au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, section P lot:02218.
Jean a été marié deux fois. Il a épousé Elmire Métivier et Marie Marthe Goupille.
Nous savons que Marthe et son fils Cléophas-Georges iront vivre avec le nouveau chef de famille Jean Joseph Elzéar Sauvageau à Saint-Hyacinthe dès 1857. Cléophas-Georges grandira dans la famille Sauvageau.
Joseph-Jean-Elzéar Sauvageau, artiste-photographe.
L'un des premiers photographes à s'être implanté à Saint-Hyacinthe fut
vraisemblablement Joseph-Jean-Elzéar Sauvageau, en1855. Dans le journal
L'Union du 7 mai 1886, alors qu'il est question de la vente des
appareils appartenant à M. Sauvageau, le journaliste laisse entendre
qu'il exerçait depuis 31 ans à Saint-Hyacinthe.
Son atelier fut longtemps situé rue Cascades, maison
Saint-Jean-Baptiste, puis au 62, rue Saint-Simon. Ces adresses sont
inscrites derrière les photographies retrouvées. L'artiste-photographe a
eu sa résidence à Saint-Hyacinthe-le-Confesseur.
Auparavant, M. Sauvageau tint durant une année (1858-59) son atelier
dans la moitié nord du second étage et dans le grenier de la maison de
l'Institut des Artisans de Saint-Hyacinthe.
Le loyer était de 50 $ par
année. Cette précision est tirée des papiers laissés au Centre
d’histoire par l'abbé P.-A. Saint-Pierre.
Dans Le Courrier du 22 mai 1877, on peut lire la remarque
suivante :
« Notre ville possède deux superbes ateliers de
photographies. Celui de M. J.-J.-E. Sauvageau, dans le Bloc Kéroack (la
librairie sans doute), vis-à-vis la banque de Saint-Hyacinthe, et
celui de M. G.-C. Durocher, dans la bâtisse Doherty, sur la place du
marché. Le meilleur goût a été apporté à la construction de ces deux
établissements. La lumière a été disposée de façon à donner aux
photographies les teintes et les ombres recherchées par les
connaisseurs. Avec le talent que nous connaissons à nos deux artistes,
Saint-Hyacinthe peut rivaliser avec les grandes villes du Canada. »
M.
Sauvageau a photographié de nombreux étudiants du Séminaire. Plusieurs
ont laissé une copie de leur portrait à leur Alma Mater. On lui doit en
plus d'avoir réalisé en janvier 1873, un montage photographique du
Barreau de Saint-Hyacinthe.
Il s'agit d'une vingtaine de médaillons placés symétriquement, chacun
des médaillons représentant un membre du Barreau, qu'il soit juge,
avocat ou protonotaire. L'année précédente, le même contrat avait été
accordé à Alphonse Denis, un des principaux compétiteurs de Sauvageau.
D'après la note de L'Union, notre photographe vendit son équipement à M. Bédard, en 1886.
« Après quelques années de séjour à Montréal, M. Sauvageau nous est revenu », rapporte L'Union du 7 mai 1897.
Effectivement, l'ancien photographe deviendra tabaconiste, au 95, rue
Concorde. L'annuaire de la ville le mentionne, à l'époque, comme tel.
Ceux de 1902 et 1904 le nomment à titre d'agent d'assurance, au 55, rue
Saint-Antoine. Son nom cesse d'apparaître à partir de 1907.
La famille Sauvageau/Goupille rue de Lorimier à Montréal, début 1900.
Il est fort possible que la femme dans le cadrage de porte soit Marthe Goupille.
Le couple Sauvageau/Goupille aura 16 enfants, tous nés dans la Paroisse Saint-Hyacinthe-le-Confesseur à Saint-Hyacinthe, 6 des enfants mourront en bas âge.
Elzéar Sauvageau né en ? et décédé en 1833.
Anonyme Sauvageau né en
1858 et décédé en
1858.
Marie Mélina Delphine Sauvageau née en 1859
Marie Adèle Elzarine Sauvageau née en 1860 et décédée en 1861.
Arthur Sauvageau né en 1862
Joseph Raphaël Sauvageau né en
1863 et décédé en 1938.
Joseph Magloire Silva Sauvageau né en
1864 et décédé en
1865.
Marie Elzarine Rosa Sauvageau née en 1865
Joseph Edmond Silva Sauvageau né en
1867
Joseph Abraham Victor Sauvageau né en
1869 et décédé en 1869.
Marie Joséphine Elzarine Sauvageau née en
1870
Joseph Louis Émile Sauvageau né en
1871 et décédé en
1871.
Marie Philomène Ernestine Sauvageau née en
1872 et décédé en 1878.
Marie Philomène Laura Sauvageau née en
1873
Marie Évangéline Sauvageau née en
1875
Marie Joseph Ernestine Sauvageau née en
1878 et décédé en
1878.